2008 Pacifique Sud, Wallis
Pendant sept mois et quelque peu entre l'été 2008 et le début de l'année 2009 j'ai vécu dans le Pacifique Sud. Comment et grâce à qui j'au pu y suis aller, il n'y aurait de quoi raconter une bonne histoire. Quoi qu'il en soit, un bel après-midi en juillet 2008 je suis débarqué sur l'île de Wallis, attendu par mes amis locaux. Depuis lors, ce point minuscule sur la carte du monde entre Fidji et Samoa a grandi près de mon cœur. Et quand je dis un point, je veux vraiment dire une toute petite île. Sans son magnifique lagon, Wallis a environ 14 sur 10 kilomètres, de sorte que vous pouvez facilement faire un tour de l'île à pieds en une journée, ce que j'ai aussi fait avec un couple d'amis un beau jour.
J'ai passé la plupart du temps à la mission de Lano et Sofala, dans le nord de l'île. Soit avec les sœurs de la Famille Missionnaire Donum Dei ou la sœur falakiko SMSM, ma "mamie" locale ... et en particulier avec les jeunes garçons et filles de l'internat missionnaire. J'ai partagé avec eux mes connaissances des ordinateurs et, à leur tour, ils m'ont appris leur langue et beaucoup d'autres belles choses que l'on ne peut trouver que dans le Pacifique. Une échange idéale. Au fil des mois, j'ai réussi à livrer une bataille, dans une certaine mesure gagnante, avec la langue locale appelée le wallisien - faka'uvea. C'est une langue très belle et pas trop complexe. Pour mes besoins personnels j'avais créé probablement le premier dictionnaire existant tchèque-wallisien et de celui-ci j'ai fait une version français-wallisien. Vous pouvez voir le dictionnaire sur mon site.
À Wallis j'ai passé probablement les meilleurs mois de ma vie, et certainement pas parce que ce serait un "paradis tropical". Malheureusement, ce n'est pas vrai pour de nombreuses raisons ... mais cela n'a pas d'importance pour moi. Je vais y retourner pour sûr une fois que j'en ai l'occasion. Je suppose que j'y ai pris des racines, avec le temps que j'ai passé là-bas ... et au départ certains de ces racines sont restés dans le sol rouge de Wallis. Certes, je ne pourrai jamais remercier assez la soeur Malia Ana Vakalepu pour tout ce que j'ai reçu là-bas.
Wallis: Les gens
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